Description
Cette formation réunit la recherche, les réflexions et les connaissances d’une artiste de la performance et d’un architecte retraité, deux concepteurs de l’espace-temps incarné de deux générations différentes. Elle offre aux participant(e)s un moment d’investigation expérientielle et collective sur « L’intervalle comme seuil ».
Les intervalles deviennent des seuils qui permettent une prise de conscience : un moyen d’entrer ou de sortir non seulement d’un espace, mais aussi de son propre domaine d’expérience. La formation se veut un « bon » intervalle — c’est à dire d’un espace bien conçu et réfléchi qui donne suffisamment de pauses, permettant à l’individu d’être potentiellement plus ancré, disposé à recevoir, prêt à « faire face au monde » et à augmenter leur possibilité de présence. Plus disposé, finalement à être surpris et ouvert à une expérience plus enrichissante au monde qui l’attend.
Objectifs
La formation permettra de favoriser une prise de conscience soutenue de l’« intervalle » — à la fois dans le temps et dans les espaces physiques qui nous entourent — afin de mettre en évidence un potentiel comme outil créatif permettant de faire des installations temporaires ou permanentes dans le domaine public. L’installation réfère ici à un acte, un évènement, un objet, un logement, etc.
Elle permettra aussi d’encourager l’application de cette sensibilisation à l’intégration de ces idées pour de futurs projets artistiques et architecturaux ; (bâtiments/structures temporaires ou permanentes) et/ou selon une myriade d’espaces personnels (divers sites autour de nos maisons, jardins, galeries, balcons) et l’occupation temporaire de l’espace public devenant personnel quand nous nous y trouvons : Par exemple sur des bancs de parc, des sites de pique-nique, des tables de restaurant, etc.
Biographie des formateurs
En 2001, Victoria Stanton s’engage dans une démarche artistique reliant l’intervention, les pratiques transactionnelles et relationnelles en lien avec diverses communautés spontanées, et ce, dans de multiples contextes au Canada et à l’international. Elle a réalisé plusieurs formations en art performance avec le Collectif TouVa (avec Sylvie Tourangeau et Anne Bérubé) et a également développé une pédagogie issue de la géographie humaine, l’architecture et le corps ainsi que les micro-événements, notions qu’elle apporte à l’intérieur de ses propres formations. Ses ateliers pratiques ont déjà été offerts à Montréal (RAIQ, SKOL) Durham (Words Aloud Festival), Toronto (Hub 14, Artscape Gibraltar Point, Artscape Youngplace), Sudbury (Galerie du Nouvel-Ontario), Mexique (Centre FRONDA), et Melbourne (Overload Festival).
Brian Smith est un architecte (retraité), artiste de l’installation, activiste et facilitateur possédant quarante annés d’expérience professionnelle. Il a conçu et construit des logements communautaires, des logements multiples, un studio d’arts interdisciplinaires, des espaces commerciaux et publics. En tant que militant communautaire et facilitateur travaillant avec de nombreuses organisations publiques et privées à but non lucratif pour développer des logements communautaires, il a créé et animé plusieurs ateliers d’architecture. Son installation «d’art-travail» comprend de nombreux projets illustrant le concept d’espaces «liminaires» et d’«entre-deux». Ses activités en cours comprennent l’exploration de la réconciliation et de la réciprocité reliant l’activisme communautaire et la planification urbaine dans les quartiers riverains de Toronto.
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Coût: 100 $
Durée: Dimanche 6 mai 2018 : 12 h à 18 h
Jeudi 10 mai 2018 : 17 h à 20 h
Dimanche 13 mai 2018 : 12 h à 18 h
Lieu: Centre des arts actuels Skol : 372 Rue Sainte-Catherine O, Montréal, QC H3B 1A2 (et à l’extérieur pour l’exploration de lieux prédéfinis)
Nombre de participant(e)s accepté(e)s : 10
Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel à info@raiq.ca ou par téléphone au (514) 868-8011.
Avec le soutien financier d’Emploi Québec, en collaboration avec le RAIQ et en partenariat avec Québec Danse (RQD)