Devenir monument, Becoming Monument, Volverse monumento / Julie-Isabelle Laurin et Helena Martin Franco / Le 30 septembre, 2 et 3 octobre 2021

Helena Martin Franco, ALTÉROPHILIE ou Les Jeux de Force de Fritta Caro, collectif l'Araignée, DARE-DARE 2018, Julie-Isabelle Laurin et Félipe Goulet-Letarte, Monument politique poème performatif, 2021

Cet atelier théorique et pratique prendra place en ligne, en studio et dans l'espace public, les participant.e.s seront amené.e.s à réfléchir la relation entre mémoire, territoire et identité dans une perspective décoloniale. Les participant.e.s seront invité.e.s à partager des récits absents de l'espace public, tout en expérimentant des modes d'archivage et de présentation alternatifs prenant ancrage dans une pratique interdisciplinaire. Il s'agit d'une initiation à la forme du monument performatif, une forme de commémoration vivante et éphémère qui présente une version réactualisée de l'histoire. Cet atelier permettra d'explorer de nouveaux modes de diffusion dans l'espace public, tout en réfléchissant à l'archivage d'une façon créative et adaptée à la pratique de chacun.e.

 

La formation s’adresse aux artistes professionnel.le.s, artistes en voie de professionnalisation et travailleur.euse.s d’organismes culturels de Montréal.

 

Objectifs

• Entreprendre un processus de décolonisation de soi, en repensant les modes de transmission de la mémoire qui se permettent d'inclure des réalités  invisibles. 

• Faire émerger de nouveaux récits qui s'éloignent des stéréotypes, issus d’expériences vécues et enracinées dans un territoire. 

• Contribuer à la recherche de moyens de préserver le patrimoine immatériel à travers un mode d'archivage et de diffusion qui ne sont pas figés dans le temps.

 

Biographie des formatrices

Julie-Isabelle Laurin (Tiohtiá:ke/Montréal) s’intéresse activement aux formes artistiques nomades, observant la mobilité de la mémoire, de l'identité et du territoire dans une approche in situ de la performance et de la sculpture. Elle a participé à des performances, expositions et résidences de recherche au Canada (Langage Plus, DARE-DARE, articule, La Centrale, Skol, Le Lobe, Le Péristyle Nomade, Cégep du vieux Montréal, Cégep de Saint-Jérôme, Visualeyez, Duration and Dialogue), en Catalogne (CeRCCa), aux Açores (festival Walk and Talk) et en Inde (Healing Hills Art Space, Université du Rajasthan, université Jamia Millia Islamia). Elle a terminé une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM (Montréal) en 2018. Son projet de fin de maîtrise L’excavatrice explorait une forme vivante du monument en puisant dans différentes couches de mémoire d’un paysage marqué par une transformation rapide - en l'occurrence le complexe immobilier où elle a grandi. Son parcours comprend une expérience en enseignement des arts, soit comme chargée de cours à l’UQAM, comme enseignante au Cégep Édouard-Montpetit et dans la tenue d'ateliers en terrain vague avec le projet des Auto-workshops. Actuellement, elle se penche sur le cas du Monument-à-Maisonneuve de la Place d'Armes en dialogue avec l'artiste Félipe Goulet-Letarte dans un effort de décolonisation de ce monument historique.

 

Helena Martin Franco, née en Colombie ; elle vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal depuis 1998. Sa pratique interdisciplinaire explore le métissage de différents procédés artistiques et l’hybridation entre des techniques traditionnelles et de nouvelles technologies. Helen a créé des autofictions où elle explore la perméabilité et les frontières entre les identités culturelles, nationales et de genre. Ses propositions artistiques participent au dialogue au sujet de la violence sexiste, de l’immigration et de la censure artistique. Selon une perspective féministe, elle tisse des liens entre des collectifs et des organismes culturels afin de favoriser rencontres et échanges de pratiques artistiques, notamment entre le Canada et la Colombie. Elle est fondatrice de L'Araignée, collectif de diffusion d'art actuel, La Redhada, Red de mujeres artistas del Caribe colombiano, CAVCA ; Comunidad de artistas visuales de Cartagena y Bolívar, et Las meninas emputás!, un collectif activiste anticolonial carthagenois. Elle est l'auteure de ¡ DESCOLONÍZOME ! un temps de rencontre, un espace d'échange et de dialogue autonome, des capsules sonores à la recherche des outils possibles pour se décoloniser soi-même. Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, son travail a été présenté en République dominicaine, en Lituanie, en Espagne, en Nouvelle-Zélande, en Colombie, en Bosnie-Herzégovine, en Iran, en Argentine, à Cuba et au Canada.

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter par courriel à formation@repaire.art ou par téléphone au 514-527-5116.

 

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Repaire
Regroupement de pairs des arts indépendants de recherche et d’expérimentation

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COVID-19 et mesures sanitaires
Le Repaire - Regroupement de pairs des arts indépendants de recherche et d’expérimentation présentera ses formations de la programmation 2021-2022 en conformité avec les mesures sanitaires établies par la direction de la santé publique.

Consignes
Afin d’assurer la sécurité de tous, le Repaire demande à tous celles et ceux qui souhaitent participer aux activités de formation d’appliquer l’ensemble des consignes sanitaires en lien avec la COVID-19. Consultez le Guide sanitaire des participants.

Horaire

• Jeudi 30 septembre 2021, de 19 h00 à 21h00 (en ligne)

• Samedi 2 octobre 2021, de 10 h00 à 17h00 (en studio et in situ)

• Dimanche 3 octobre 2021, de 10 h00 à 17h00 (en studio et in situ)

 

Nombre de participant.e.s accepté.e.s

8

 

Durée

14 heures

 

Lieu

CÉDA, 2515, rue Delisle, salle 305, Montréal

 

Coûts

88$

 

Inscription

1. Assurez-vous de correspondre aux critères d'admissibilité.

2. Veuillez remplir le formulaire d’inscription 
et suivre les instructions qui vous seront envoyées par courriel pour payer les frais d’inscription.